Paris, publié le 21 octobre 2016 – Le Bureau des affaires extérieures des bahá’ís de France a le plaisir d’annoncer la publication des actes du colloque « Persécution des bahá’ís en Iran, comment promouvoir les libertés fondamentales ? » qui s’était tenu le 12 novembre 2015 au Palais du Luxembourg à Paris.
Organisé à l’initiative de l’Amicale parlementaire de soutien aux bahá’ís d’Iran, cet événement fut l’occasion de réunir au Sénat un panel d’intellectuels, personnalités politiques, journalistes, sociologues, professeurs. Tous étaient animés par cette conviction profonde que l’atteinte portée à la dignité humaine par la violation des droits fondamentaux des membres de minorités politiques, ethniques ou religieuses frappe l’humanité toute entière, organiquement une par essence.
Ce colloque réunissait des personnalités désireuse d’informer un large public quant aux violations systématiques des droits de l’homme en Iran, et particulièrement les droits fondamentaux des bahá’ís et d’appeler le régime iranien au respect des libertés fondamentales de l’ensemble des citoyens du pays.
Cette journée de réflexion et d’échanges a été marquée par de nombreuses déclarations fortes de soutien aux bahá’ís en Iran.
Le sénateur Roger Karoutchi affirmait alors avoir été « sensibilisé il a très longtemps au problème des bahá’ís » et que si « les colloques, les réunions sont nécessaires pour sensibiliser, il faut s’organiser pour obtenir des résultats » car notamment « les sept responsables de la communauté bahá’íe d’Iran ont été condamnés à 20 ans de prison, non pas parce qu’ils étaient de mauvais citoyens, parce qu’ils avaient commis un acte délictueux ou parce qu’ils étaient devenus des délinquants, mais simplement parce qu’ils étaient bahá’ís ».
Le député Michel Herbillon avait également salué la création de cette amicale parlementaire qui « permet aujourd’hui une sorte de reconnaissance constitutionnelle en faveur de la cause des bahá’ís » et pour qui ce fut une « fierté de pouvoir échanger sur la situation des bahá’ís dans ce haut lieu de la démocratie qu’est le Sénat ».
Le député Guy Geoffroy a quant à lui affirmé avec ferveur, après avoir qualifié la religion bahá’íe de « religion paisible et respectueuses des autres », que ce témoignage en faveur des bahá’ís par les parlementaires doit également permettre le progrès de « l’idée que c’est au nom de toutes les différentes que l’on pourra construire l’unité de la planète ».
Ces actes sont désormais disponibles ici.