WASHINGTON, D.C., Etats-Unis, publié le 3 avril 2012 – Le sénat des États-Unis a adopté une résolution qui condamne le gouvernement d’Iran pour sa campagne systématique de persécution des bahá’ís. Elle demande également la libération de tous les prisonniers iraniens détenus uniquement (à cause) en raison de leurs convictions religieuses.
La résolution, approuvée à l’unanimité le jeudi 29 mars, demande également des sanctions contre les fonctionnaires iraniens directement responsables de violations des droits de l’homme.
« En dépit de cinq traités internationaux sur les droits de l’homme qu’il a ratifiés, le gouvernement iranien continue de persécuter ceux qui cherchent à user de leur liberté d’expression, de pensée, de conscience et de religion », a déclaré le sénateur Mark Kirk, un républicain de l’Illinois qui est à l’origine de cette résolution.
Le sénateur Richard Durbin, un démocrate de l’Illinois qui a coparrainé la résolution, a ajouté : « Il est grand temps que la persécution des bahá’ís en Iran, soutenue par l’État, prenne fin. L’adoption de cette résolution affirme que le peuple américain est aux côtés des bahá’ís dans leur recherche pour certains droits de l’homme les plus fondamentaux : la sécurité et la liberté religieuse. »
La résolution a pris note des récentes mesures internationales qui ont fait état de l’oppression croissante des bahá’ís et des autres minorités religieuses en Iran, comme dans des rapports récents sur les droits de l’homme en Iran par le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon.
La résolution a dressé également la liste d’une série d’incidents remontant à 2008 où des bahá’ís iraniens ont été arrêtés et emprisonnés « uniquement à cause de leur religion ».
Ces incidents incluaient l’arrestation, le procès, et les peines de 20 ans de prison infligées à sept responsables nationaux bahá’ís.
La résolution demande à l’Iran de « libérer immédiatement les sept responsables et tous les autres prisonniers détenus uniquement à cause de leur religion». Elle a également pressé le président Barack Obama et la secrétaire d’État Hilary Clinton d’utiliser les mesures prévues par la loi de 2010 sur la responsabilité, le désengagement et les sanctions générales contre l’Iran pour « sanctionner les hauts fonctionnaires du gouvernement iranien et les autres individus directement responsables des violations flagrantes des droits de l’homme en Iran, notamment contre la communauté bahá’íe ».