Paris, publié le 24 novembre 2015 – Le succès de la conférence des Nations unies sur le changement climatique dépendra non seulement de l’obtention d’accords contraignants entre les gouvernements mais aussi de la mesure avec laquelle les gens adoptent partout une nouvelle conscience et une conception de leur place dans le monde.
Cela fait partie des principaux thèmes d’une déclaration publié cette semaine par la Communauté internationale bahá’íe, qui vise à examiner comment les «nouveaux modes d’action et d’interaction» peuvent être établis entre les individus, les communautés et les institutions gouvernantes afin de traiter du changement climatique.
Intitulée « Vision commune, volonté commune : Ensemble choisissons le futur de notre monde », le document de cinq pages sera distribué officiellement lors de la conférence, connue sous le nom de COP 21, qui commence le 30 Novembre.
« Il est crucial de réformer les structures institutionnelles, ce qui sera d’ailleurs au centre des réunions de la COP 21 », indique la déclaration, qui ajouter cependant que « Mettre l’humanité sur la voie d’un futur plus durable implique des transformations dans les attitudes et les actions. »
« Au final », continue la déclaration, « ce sont les gens, quels que soient leur rôle et leur place dans la société, qui mettent en pratique les politiques décidées par une administration centrale ou qui les ignorent, qui participent à des programmes bien conçus ou qui continuent à vivre comme avant. »
« Chacun de nous a des moyens d’agir et aucune de nos décisions n’est sans conséquence. Établir des schémas durables de vie collective et individuelle exigera non seulement de nouvelles technologies mais aussi une nouvelle conscience chez les êtres humains, y compris une nouvelle conception de nous-mêmes et de notre place dans le monde », indique la déclaration.
La Communauté internationale bahá’íe suggère également que la religion elle-même peut jouer un rôle essentiel dans la motivation d’une telle réflexion et action :
« La religion offre une compréhension de l’existence et du développement humains qui élève le regard, du chemin rocailleux vers l’horizon lointain. Et dans la mesure où elle reste fidèle à l’esprit de ses fondateurs transcendants, la religion a été parmi les forces les plus puissantes pour créer de nouveaux et bienfaisants schémas de vie collective et individuelle ».
La déclaration complète est accessible ici: Déclaration de la Communauté internationale bahá’íe aux participants réunis à la Conférence des Nations unies sur le changement climatique à Paris, France, 23 novembre 2015