Ljubljana, Slovénie, publié le 21 mai 2008 – Dans une déclaration publiée ce jour, la Présidence slovène a déclaré, au nom de l’Union européenne, être « profondément préoccupée par les informations selon lesquelles les agents du ministère du renseignement ont arrêté, le 14 mai à Téhéran, six membres de la communauté baha’ie, qui sont actuellement détenus à la prison d’Evin« .
Selon le communiqué : « L’UE exprime sa vive inquiétude face à la discrimination et le harcèlement systématiques que ne cessent de subir les Baha’is iraniens du fait de leur religion. L’UE demande à la République islamique d’Iran de respecter pleinement le droit de chacun d’embrasser et de pratiquer la religion de son choix, de mettre un terme à la persécution de la communauté baha’ie et de libérer les personnes détenues« .
La porte-parole des bahá’ís de France, Brenda Abrar, se réjouit de cette déclaration : « La rapidité avec laquelle la communauté internationale se mobilise pour condamner avec fermeté cette arrestation illégale et inquiétante dans un contexte d’aggravation des violations des droits de l’Homme en Iran nous permet d’espérer qu’une issue positive puisse encore être trouvée. »
Suite aux informations rendues publiques par la Communauté internationale bahá’íe, le Ministre canadien des affaires étrangères ainsi que le Département d’Etat américain avaient, vendredi dernier, déjà condamné ces arrestations arbitraires, informations également largement reprises dans la presse.
Les autorités iraniennes avaient confirmé hier, par la voix d’un porte-parole repris par l’AFP, l’arrestation des responsables baha’is, au motif qu’ « Il s’agit d’un groupe qui a agi contre les intérêts du pays et qui avait des liens avec des étrangers, particulièrement les sionistes ».
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