LONDRES, publié le 28 décembre 2012 – La politique du gouvernement iranien d’exclure ceux qu’il juge « idéologiquement suspects » de l’éducation supérieure sape les progrès réalisés pour l’accès des femmes aux études secondaires, créant des obstacles majeurs pour les minorités et diminuant la liberté d’enseignement.
Ces points étaient parmi les inquiétudes exprimées au séminaire, qui s’est tenu au parlement du Royaume-Uni, par Ahmed Shaheed, le rapporteur spécial des Nations unies sur la situation des droits de l’homme en Iran.
Soulignant l’importance de la surveillance mondiale de l’Iran sur son dossier des droits de l’homme, M. Shaheed a fait remarquer que la « communauté internationale a un rôle indispensable à jouer en continuant à soutenir les voix des citoyens iraniens qui continuent à demander que le droit à l’éducation devienne une réalité pour tous ».
Le séminaire, qui s’est tenu le 18 décembre, était organisé par le groupe des All-Party Parliamentary Friends of the Baha’is (Parlementaires de tous partis, amis des bahá’ís) du parlement du Royaume-Uni et présidé par Nic Dakin, député de Scunthorpe.
Parmi d’autres participants à la discussion se trouvait Scott Sheeran, directeur du département des droits de l’homme en Iran du département des droits de l’homme de l’université d’Essex. Il a examiné les liens complexes qui relient le droit à l’éducation aux autres droits, tels que les droits des minorités, ceux à la non-discrimination et à l’égalité devant la loi, ainsi qu’aux libertés d’expression, de religion et de croyance.
Daniel Wheatley, de la communauté bahá’íe du Royaume-Uni, a fait part des détails qui montrent jusqu’où le gouvernement iranien est allé pour interdire aux bahá’ís l’accès à l’éducation supérieure, tandis que Tahirih Danesh, une chercheuse indépendante sur les droits de la femme, a rendu hommage à l’avocate des droits de l’homme Nasrin Sotoudeh, qui est emprisonnée.