LIBREVILLE, Gabon, publié le 27 juin 2017 – Lorsque nous abordons les problèmes du changement climatique, nous devons adopter une perspective holistique, a déclaré la Communauté internationale bahá’íe (CIB) lors d’une récente réunion sur l’environnement qui a réuni des dirigeants d’Afrique.
« Nous devons regarder les dimensions matérielles et spirituelles. Comment vivons-nous harmonieusement avec la nature ?, a demandé Solomon Belay, le représentant du bureau de la CIB à Addis-Abeba. Nous avons besoin d’une vision cohérente des problèmes environnementaux et d’un plan l’intègre. »
La réunion du 10 au 11 juin 2017 au Gabon a rassemblé environ 45 représentants du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), l’Alliance panafricaine de la justice climatique, la Commission de l’Union africaine, la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement (CMAE) et le Réseau des parlementaires panafricains sur les changements climatiques, entre autres.
La CIB a eu un échange avec le PNUE sur la contribution que les organisations confessionnelles peuvent apporter aux objectifs environnementaux de l’ONU, et la réunion de ce mois a été une opportunité pour les dirigeants africains de créer un consensus autour des questions environnementales en préparation de la troisième réunion de l’Assemblée des Nations unies pour l’environnement qui aura lieu à la fin de l’année.
Les participants au séminaire au Gabon ont discuté de solutions environnementales innovantes qui pourraient accélérer la mise en œuvre des objectifs de développement durable de l’ONU en Afrique. Bien que cette réunion indique une autre avancée dans les efforts de protection de l’environnement, les échanges sur l’environnement restent relativement fragmentés, selon M. Belay.
« La dimension spirituelle est presque complètement absente », a-t-il commenté.
Lors de la réunion, le bureau de la CIB a partagé sa déclaration intitulée Shared Vision, Shared Volition: Choosing Our Global Future Together (Vision partagée, volonté partagée : choisir notre avenir mondial ensemble). Cette déclaration avait été initialement préparée pour la COP21, la Conférence des Nations unies sur le changement climatique, en décembre 2015.
« Notre relation avec la nature devrait être examinée à tous les niveaux », a déclaré M. Belay, en attirant l’attention sur certaines parties de la déclaration qui appellent les individus, les institutions de la société et la communauté dans son ensemble à prendre en charge la responsabilité du changement.
« L’établissement de modèles durables de vie individuelle et collective nécessitera non seulement de nouvelles technologies, mais aussi une nouvelle conscience chez les êtres humains, y compris une nouvelle conception de nous-mêmes et de notre place dans le monde », peut-on lire dans le communiqué.
Suite à la réunion de juin au Gabon, il est prévu de tenir un autre rassemblement, en mettant davantage l’accent sur la contribution des organisations confessionnelles aux problèmes environnementaux.