PARIS, publié le 14 décembre 2015 – La COP21, la conférence de l’ONU sur les changements climatiques, qui s’est tenue du 30 novembre au 11 décembre à Paris, a produit des résultats. En effet, elle a abouti à un accord signé par 196 nations en vue de réduire les émissions de gaz à effet de serre. La Communauté internationale bahá’íe (CIB) affirme qu’elle reflète une étape importante vers une plus grande unité et une plus grande coopération entre les nations tandis que le monde apprend à faire face à des défis mondiaux majeurs.
« Du point de vue de l’unité dans l’action, la conférence de Paris doit être considérée comme un succès », a déclaré Serik Tokbolat, un représentant de la CIB auprès de l’Organisation des Nations unies. « Alors que certains ont suggéré que le document final n’est pas à la hauteur de ce qui est vraiment nécessaire pour prévenir les effets majeurs du changement climatique, le monde a prouvé sa capacité à se réunir au niveau mondial et à se consulter de façon approfondie sur son avenir. »
Tokbolat représentait la CIB dans le cadre d’une délégation bahá’íe à la conférence, qui a rassemblé des milliers de représentants des gouvernements, du monde des affaires et de la société civile.
« Notre objectif, dans nos activités, nos discussions et nos déclarations, était d’attirer l’attention sur la nécessité pour les individus, les communautés et les institutions du monde entier de développer de nouveaux modes d’action et d’interaction qui peuvent aider l’humanité à prendre collectivement une attitude plus équilibrée à l’égard de l’environnement.
« L’humanité ne peut prendre des mesures pour prévenir les effets négatifs du changement climatique et améliorer sa relation avec la planète que si elle agit avec vision et volonté », a-t-il expliqué.
La principale contribution de la Communauté internationale bahá’íe à la COP21, a-t-il précisé, a pris la forme d’une déclaration officielle, intitulée Vision commune, volonté commune : Ensemble choisissons le futur de notre monde.
Cliquer ici pour prendre lecture en langue française de la déclaration : http://www.bahai.fr/wp-content/uploads/2015/12/2015-1112-BIC-COP21-FR.pdf
Cliquer ici pour prendre lecture en langue anglaise de la déclaration : https://www.bic.org/statements/shared-vision-shared-volition-choosing-our-global-future-together#gqhoukklcVYUqcYP.97
Ce document explique qu’« établir des schémas durables de vie collective et individuelle exigera non seulement de nouvelles technologies mais aussi une nouvelle conscience chez les êtres humains, y compris une nouvelle conception de nous-mêmes et de notre place dans le monde. »
Le International Environment Forum (IEF) (Forum international de l’environnement), une organisation d’inspiration bahá’íe, a également participé à l’événement. La CIB ainsi que l’IEF ont organisé, coparrainé ou participé à un certain nombre de manifestations parallèles à la COP21.
Arthur Dahl, président de l’IEF et ancien sous-directeur exécutif adjoint du Programme des Nations-unies pour l’environnement (PNUE), a déclaré : « L’IEF a cherché à élargir le débat sur le changement climatique au-delà de la science et des solutions technologiques pour inclure la transformation sociale fondée sur les valeurs qui sera fondamentale pour la mise en œuvre de l’Accord de Paris.
Il a étayé ses propos par des exemples pratiques d’apprentissage dans les communautés bahá’íes, comme au Vanuatu et en Malaisie après des catastrophes naturelles, et des cours d’inspiration bahá’íe sur le changement climatique, ainsi que dans la recherche sur l’apprentissage fondé sur les valeurs pour motiver des modes de vie durables et sur les mécanismes de responsabilité en matière de gouvernance internationale.