Paris, publié le 15 mai 2013 – Dimanche 12 mai 2013 à 17h face à la Tour Eiffel sur le Champs de Mars à Paris, plus d’une centaine de personnes, des bahá’ís et leurs amis, se sont rassemblées dans le cadre de la Campagne internationale : « 5 années de trop »
Du 5 au 15 mai, partout dans le monde, les bahá’ís ont planifié des événements publics centrés sur la situation désespérée des sept bahá’ís innocents, injustement emprisonnés depuis cinq ans uniquement à cause de leurs croyances religieuses.
Les bahá’ís de France se sont associés à cette campagne « 5 années de trop » en mettant en œuvre le tournage d’un clip vidéo qui s’est déroulé à Paris le dimanche 12 mai à 17h face à la Tour Eiffel, près du Mur de la Paix.
Le script de cette vidéo a été écrit par une équipe de professionnels engagée et a été réalisée par Bruno Behnam. Elle dénonce le sort injuste des sept responsables bahá’ís et plus généralement elle attire l’attention sur la détérioration des droits de l’homme en Iran.
La vidéo a été postée sur youtube et d’autres plateformes de partage dans la nuit du 14 mai, commémorant ainsi jour pour jour la triste arrestation des sept responsables baha’is.
Nous sommes tous invités à la diffuser largement.
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•vimeo
•daily motion
•Facebook des baha’is de France
Depuis leurs arrestations, les sept responsables bahá’ís – Fariba Kamalabadi, Jamaloddin Khanjani, Afif Naeimi, Saeid Rezaie, Mahvash Sabet, Behrouz Tavakkoli, et Vahid Tizfahm – ont été victimes d’un procès bâclé fondé sur des preuves inexistantes. Pendant leur première année de détention, les sept bahá’ís n’ont pas eu connaissance des charges retenues contre eux et ils n’ont pratiquement pas eu accès à leurs avocats. Aujourd’hui, les sept responsables endurent des conditions difficiles dans deux des plus tristement célèbres prisons d’Iran. Les cinq hommes sont incarcérés dans la prison de Gohardasht à Karaj, un bâtiment connu pour sa surpopulation, son manque d’hygiène et ses conditions dangereuses. Les deux femmes sont restées à Téhéran, dans l’infâme prison d’Evin.
Rappelons que depuis trente ans, les bahá’ís en Iran sont considérés comme des « infidèles non-protégés ». Sous-citoyens dans leur pays, les bahá’ís ne sont pas reconnus par la constitution iranienne et sont privés de tous leurs droits. Plus de cent seize bahá’ís sont actuellement incarcérés dans les prisons iraniennes. Aujourd’hui, l’inquiétude est à nouveau très vive.
Pour plus d’informations :
•sophie.menard@bahai.fr
•06 63 55 49 14
•dossier Iran de bahai.fr
Voir le communiqué de presse de la Campagne « 5 années de trop »