Paris, France, publié le 30 janvier 2007 – Le week-end dernier ont eu lieu un peu partout en France des conventions unitaires lors desquelles ont été élus 57 délégués.
Ces élections sont la première étape d’un processus électoral qui conduira à l’élection de l’Assemblée spirituelle nationale qui se déroule une fois par an pendant une période comprise entre le 21 avril et le 2 mai lors d’une période bahá’íe festive de 12 jours appelée « Le Festival de Ridvan ».
La Foi bahá’íe n’a ni clergé, ni prêtres. La communauté bahá’íe est administrée par des collèges de 9 personnes et ce à trois niveaux : local, national et international.
Tous les bahá’ís de plus de 21 ans sont électeurs et éligibles. Les élections se déroulent après un moment de recueillement et de spiritualité.
Toute élection baha’ie se fait démocratiquement par vote secret. Il n’y a ni candidature, ni de campagne d’élection. On ne discute pas au sujet des individus mais plutôt des qualités nécessaires pour être membre (dévouement, compétence…). Une majorité absolue de voix n’est pas nécessaire pour être élu. Les personnes ayant le plus grand nombre de voix sont élues.
D’après les écrits bahá’ís : « L’électeur … est appelé à ne voter pour personne d’autre que pour ceux que la prière et la réflexion l’ont poussé à soutenir… »
En cette année 2007, les élections bahá’íes régionales (pour élire les délégués) revêtent un caractère un peu plus marqué et solennel que les quatre dernières années.
En avril 2008, ce sont les neuf membres élus à l’Assemblée spirituelle nationale en 2007, qui auront le privilège d’élire, avec l’ensemble de tous les autres membres des Assemblées spirituelles nationales bahá’íes du monde entier, les 9 membres du Conseil international en Terre Sainte à Haïfa. En effet, le Conseil international baha’i, appelé Maison universelle de justice, n’est élu que tous les cinq ans.