Paris, publié le 20 mars 2007 – Le 21 mars 2007, les bahá’ís de France et du monde entier célèbreront le début de leur nouvelle année
appelée « Naw-Rúz », ce qui signifie « Nouveau jour » en langue persane.
Il s’agit de l’un des neuf jours saints et sacrés bahá’ís qui sont, autant que possible, des jours fériés.
En effet, les bahá’ís ont leur propre calendrier rythmant leur vie spirituelle et communautaire. Il comprend 19 mois de 19 jours chacun. 4 ou 5 jours dits « Jours intercalaires » sont ajoutés entre le 18ème et le 19ème mois bahá’í, afin d’être ajusté à l’année solaire. En ce 21 mars 2007, ils entameront l’année bahá’íe 164.
La fête du Nouvel An bahá’í ou Naw-Rúz débute au coucher du soleil, le dernier jour du mois du jeûne bahá’í, soit le 20 mars au soir et dure 24 heures. Ce jour saint est célébré par une partie spirituelle, comprenant des prières et des lectures de textes saints, elle est suivie d’une partie de réjouissances avec repas, danses, musique et autres expressions artistiques…Cette fête est ouverte à tous, bahá’ís ou non.
Une autre caractéristique de ce Nouvel an, c’est qu’il est fêté pour la plus grande partie des baha’is de la Terre, au moment du printemps, symbole de renouveau et de croissance. Le mois du jeûne qui intervient juste avant le Naw-Rúz a justement été une période consacrée au ressourcement et à la régénération spirituelle. Toute la célébration du « Nouveau Jour » prend son sens symbolique à la date du 21 mars.
Que Le Nouvel An soit fêté au sein du cercle familial, en communauté ou lors d’une grande fête avec de très nombreuses invitations, les bahá’ís ont tous à l’esprit ces paroles de Bahá’u’lláh
« Dis : ô peuples du monde, Nous vous avons prescrit de jeûner durant une brève période, à l’issue de laquelle Nous avons fixé pour vous la fête de Naw-Rúz. »
Comment les bahá’ís fêtent-ils leur Nouvel An ?
La foi bahá’íe n’ayant ni rites, ni dogmes, les manières de célébrer les jours saints et en particulier le Nouvel An différent selon les régions de France ou du monde.
Les bahá’ís croient en « l’unité dans la diversité » et ce principe amène à constater quelques caractéristiques communes à l’ensemble de la communauté mondiale bahá’íe. En effet, les croyants bahá’ís accordent, partout dans le monde, une grande importance à l’expression culturelle et artistique issue des différents groupes ethniques représentés au sein de leur religion.
Cette diversité donne en général aux fêtes bahá’íes une touche particulière avec des mets typiques originaires du monde entier qui composent les buffets ou encore avec la musique, les chants, les danses, le théâtre ou les contes traditionnels émanant de tant de régions ou de pays à la fois si divers et si semblables.
Dans certaines communautés, il peut être demandé à quelqu’un de faire une petite causerie pour expliquer la signification historique cette fête de Naw-Rúz, célébrée depuis très longtemps déjà dans l’antique perse.
Naw-Rúz est une fête qui permet de créer des liens amicaux, sociaux, spirituels et artistiques au sein de la communauté baha’ie toute entière.
Cette fête permet aussi à chaque individu, comme à la communauté, de renforcer l’aspect essentiel de la nature humaine qu’est le sacré.