BIC GENÈVE, 1er août 2023 – Dans une réponse mondiale extraordinaire, la campagne #OurStoryIsOne a, dans les quelques semaines qui ont suivi son lancement, attiré des niveaux de soutien sans précédent avec une portée de plusieurs centaines de millions de vues sur les médias traditionnels et sociaux. L’élan a été renforcé par une vague de déclarations de responsables des Nations unies, de hauts dignitaires, de personnalités gouvernementales, de parlementaires, de lauréats du prix Nobel de la paix, d’artistes, de personnalités éminentes, de membres du public et de prisonniers d’opinion en Iran.
Le thème de la campagne s’articule autour du concept de destin collectif, exprimant des appels à l’unité et demandant à chacun de se considérer comme un élément à part entière de la tapisserie d’un groupe diversifié mais unique et interconnecté. Le message puissant de cette campagne d’un an est une aspiration commune à des valeurs et des principes essentiels, en particulier la réalisation de l’égalité des femmes et des hommes et une vision commune d’un avenir prospère.
« Il y a quatre décennies, lorsque le gouvernement iranien a brutalement exécuté 10 femmes et jeunes filles à Chiraz, en Iran, pour leur croyance en la foi bahá’íe, il pensait effacer leurs noms de l’histoire », déclare Simin Fahandej, représentant de la Communauté internationale bahá’íe (BIC) auprès des Nations unies à Genève.
Elle poursuit : « Il était loin de se douter que son acte impitoyable déclencherait des décennies plus tard un mouvement d’unité qui ferait connaître leurs noms dans le monde entier comme des symboles de l’engagement en faveur du principe d’égalité, et que des millions de personnes, non seulement en Iran mais dans le monde entier, en viendraient à considérer l’histoire de ces femmes comme la leur. La campagne Our Story Is One est en résonnance avec les aspirations les plus profondes des populations du monde entier à se tourner vers l’unité plutôt que vers la division et à voir l’interconnexion de nos histoires. Cela envoie un message fort au gouvernement iranien : l’injustice et l’effusion de sang innocent n’aboutiront pas en fin de compte. »
Le BIC a lancé le 18 juin la campagne mondiale d’un an #OurStoryIsOne en l’honneur du 40e anniversaire de l’exécution des 10 femmes bahá’íes à Chiraz, en Iran, qui ont toutes été pendues en une nuit pour leurs croyances. Il a dédié cet anniversaire et la campagne à toutes les femmes iraniennes qui, indépendamment de leur religion et de leur origine, ont aspiré à l’égalité des sexes dans le pays et qui continuent de lutter pour la justice.
La campagne a appelé à des contributions artistiques, des déclarations publiques et des évènements commémoratifs pour honorer les 10 femmes bahá’íes ainsi que toutes les femmes en Iran. Les contributions continuent d’affluer et sont publiées quotidiennement sur la page Instagram de la campagne.
La campagne #OurStoryIsOne a atteint à ce jour quelque 250 millions de vues dans plus de 33 langues. Le 18 juin, un évènement de deux heures sur les réseaux sociaux a été très suivi en Iran, ainsi que dans huit autres pays sur quatre continents, l’Australie, le Canada, l’Inde, l’Irlande, les Pays-Bas, la Norvège, la Suisse et le Royaume-Uni.
Les moments forts de la campagne comprenaient une vague mondiale d’évènements et de commémorations en l’honneur des 10 femmes et de toutes les femmes d’Iran, un déferlement de contributions artistiques de la part d’individus du monde entier, des déclarations publiques d’éminentes personnalités, ainsi qu’une couverture médiatique et des documentaires produits spécialement pour l’anniversaire et la campagne.
Ce qui suit n’est qu’un échantillon des réponses à la campagne #OurStoryIsOne. De plus amples informations sur les contributions sont disponibles dans cet article du BIC.
Une vague mondiale d’évènements et de commémorations
Dans une expression globale d’unité inspirée par la campagne, des évènements aux niveaux international, national et local ont été et continuent d’être organisés dans le monde entier.
Un évènement commémoratif mondial organisé conjointement par le BIC et le Bureau bahá’í des affaires publiques du Royaume-Uni s’est tenu à Londres au Central Hall Westminster. L’évènement a réuni 150 participants, dont des responsables gouvernementaux, des fonctionnaires des Nations unies, des représentants d’organisations internationales de la société civile, d’éminents défenseurs des droits de l’homme et des journalistes de plusieurs pays.
Lors d’une session du Parlement européen, l’exécution des 10 femmes a été mise en lumière et les parlementaires ont entendu le témoignage en direct d’un des proches des 10 femmes. La présidente de la délégation, Cornelia Ernst, et le vice-président, Bart Groothuis, ont tous deux fait remarquer à quel point ils avaient été touchés par l’histoire de ces femmes et par leurs préoccupations concernant la situation actuelle des bahá’ís.
Le message de la campagne a ensuite été relayé dans le monde entier par à une cascade d’évènements nationaux et locaux. Chaque évènement a permis d’exprimer des cultures nationales et locales uniques tout en célébrant la vie des 10 femmes et de toutes les femmes iraniennes dans leur lutte pour l’égalité.
Les évènements publics organisés pour commémorer l’anniversaire des dix femmes bahá’íes comprenaient des rassemblements en Autriche, au Brésil, au Canada, en République tchèque, en Finlande, en France, en Allemagne, en Inde, en Irlande, au Koweït, au Luxembourg, aux Pays-Bas, en Nouvelle-Zélande, en Norvège, au Portugal, à Samoa, en Slovaquie, en Afrique du Sud, en Espagne, en Suède, au Timor-Oriental, au Royaume-Uni, et aux États-Unis.
En Slovaquie, outre un évènement organisé dans le cadre de la campagne, la plus grande librairie du pays a présenté une exposition sur les femmes bahá’íes, ainsi que des peintures et des œuvres d’art reçues pour le message Our Story Is One.
Des commémorations ont eu lieu dans les maisons d’adoration bahá’íes de Sydney, en Australie, de Santiago, au Chili, de Francfort, en Allemagne, de New Delhi, en Inde, et de Wilmette, aux États-Unis. Ces évènements ont donné lieu à des allocutions de responsables gouvernementaux et de parlementaires, de personnalités éminentes, ainsi qu’à des présentations artistiques, de la musique et à des récits partagés par des proches des dix femmes.
Lors d’un rassemblement à Wilmette, aux États-Unis, Jan Schakowsky, membre du Congrès des États-Unis, a déclaré : « Je suis tellement inspirée et renforcée par ce que j’ai déjà entendu aujourd’hui et par ce que j’ai entendu dans le passé sur ce que vous représentez en tant que membres de la foi bahá’íe. »
Déclarations publiques de personnalités
Dans une exposition convaincante du message retentissant de la campagne, des centaines de personnalités ont fait écho à l’appel de Our Story Is One, invitant à une large participation à la campagne. Ces personnalités influentes ont catalysé l’élan, leur soutien soulignant le potentiel de la campagne pour créer un discours mondial uni sur l’égalité des droits pour les femmes et des hommes.
Un grand nombre de personnalités éminentes ont apporté leur soutien, notamment des responsables gouvernementaux, des parlementaires, des représentants des Nations unies, des militants, des journalistes, des artistes et des défenseurs des droits de l’homme du monde entier.
Cinq femmes lauréates du prix Nobel ont prêté leur voix à la campagne en publiant une déclaration commune, affirmant que les sacrifices des 10 femmes « ont inspiré une nouvelle génération de femmes qui refusent d’être réduites au silence et sont prêtes à endurer de grandes difficultés pour vivre dans un Iran plus prospère et plus juste. L’histoire de la résilience des femmes iraniennes face à la persécution est une histoire commune, qui transcende les frontières de la foi et de l’origine ».
La ministre des Affaires étrangères de Nouvelle-Zélande, Nanaia Mahuta, a publié une déclaration pour la campagne qui fait l’éloge des dix femmes bahá’íes exécutées pour avoir « refusé de renoncer à leurs croyances » et en soulignant leur sacrifice et leur courage. Le peuple néo-zélandais se tient aux côtés du peuple iranien, a-t-elle déclaré, « en particulier ceux qui ont été opprimés par la République islamique », et elle a exhorté au « respect des minorités religieuses partout dans le monde ».
La commissaire australienne aux droits de l’homme, Lorraine Finlay, a déclaré à propos des dix femmes que leur « mémoire est honorée par ceux qui continuent à rechercher l’égalité des sexes et la justice en Iran et dans le monde entier ».
Des membres du Parlement européen (MEP), des dirigeants de la société civile et des militants des droits de l’homme en Europe ont également publié des déclarations. Les eurodéputés Frances Fitzgerald, Rasa Juknevičienė, Antoni Comin, Hannah Neumann, Sirpa Pietikäinen, Salima Yenbou et Isabel Wiseler ont partagé des expressions publiques de soutien à la campagne.
Mme Juknevičienė a déclaré que si cela faisait 40 ans que le gouvernement iranien « en une seule nuit avait pendu 10 femmes bahá’íes », c’était aussi une « horreur vécue par les femmes en Iran » aujourd’hui. Mme Pietikäinen a déclaré : « Nous resterons unis avec les femmes bahá’íes iraniennes dans la lutte pour leurs droits. »
L’envoyée spéciale des Pays-Bas pour la liberté de religion ou de conviction, Bea ten Tusscher, a fait partie des personnes qui, dans le pays, ont soutenu la campagne par des déclarations.
En Autriche, la campagne a également bénéficié d’un soutien important. Trois membres du Parlement – Martin Engelberg, Hans Stefan Hintner et Robert Laimer, ainsi que le président de PEN Autriche, ont exprimé avec force leur solidarité. La diplomate autrichienne, Shoura Hashemi, a tweeté son soutien, soulignant que des personnes de toutes convictions, hommes et femmes, luttent ardemment pour la liberté en Iran aujourd’hui. Cornelia Pessenlehner, présidente de Business and Professional Women Austria, a apporté son soutien à la campagne.
Dans un hommage émouvant, la sénatrice canadienne Marilou McPhedran a déclaré : « À l’occasion du 40e anniversaire des 10 femmes bahá’íes en Iran, nous sommes unis pour honorer leur mémoire et celle des innombrables autres femmes iraniennes de toutes confessions qui ont sacrifié leur vie pour la justice et l’égalité. Leur résilience face à une adversité inimaginable est un phare durable de courage et de force. Que leurs sacrifices […] soient un puissant appel à l’action pour chacun d’entre nous, afin que nous soyons solidaires de ceux qui sont encore persécutés aujourd’hui. »
En Allemagne, plusieurs parlementaires et membres de la Chambre des représentants, Renata Alt, Franziska Kersten, Petra Pau, Pippa Schneider, Anne Shepley et Carsten Schatz ont fait des déclarations publiques pour soutenir la campagne. Mme Kersten a parlé de l’une des dix femmes, Roya Eshraghi, en déclarant : « Roya, qui a été exécutée avec sa mère et seulement deux jours après son père, a étudié les sciences vétérinaires tout comme moi jusqu’à ce qu’elle soit expulsée de l’université en raison de ses croyances religieuses. » M. Schatz a déclaré : « Je soutiens la campagne #OurStoryIsOne pour honorer les femmes exécutées et le long combat pour l’égalité des sexes pour les femmes de toutes les confessions et de toutes les origines. »
D’autres représentants gouvernementaux ont également exprimé leur soutien, notamment au Brésil, au Canada et en Inde.
Ahmed Shaheed, l’ancien rapporteur spécial des Nations unies pour les droits de l’homme en Iran et la liberté de religion ou de croyance, a déclaré qu’il se joignait à « tous les défenseurs des droits de l’homme qui honorent la mémoire de 10 femmes bahá’íes courageuses et honorables de Chiraz qui ont payé de leur vie il y a 40 ans ». Javaid Rehman, l’actuel rapporteur spécial sur les droits de l’homme en Iran, a déclaré que « aujourd’hui, nous honorons la mémoire des dix femmes bahá’íes de Chiraz qui ont fait le sacrifice ultime pour leurs croyances ».
En Norvège, le président du parlement norvégien, Masud Gharahkhani, ainsi qu’un membre du parlement, Mona Fagerås, ont exprimé leur soutien aux bahá’ís d’Iran et à la campagne Our Story Is One. Dans les semaines qui ont précédé la campagne, le représentant des bahá’ís de Norvège s’est présenté devant le Parlement pour faire la lumière sur l’exécution déchirante des 10 femmes et sur la campagne mondiale en leur honneur.
Un grand nombre d’autres dirigeants et d’organisations de la société civile se sont également joints à la campagne, notamment Amnesty International, ainsi que ses bureaux ou représentants en Australie, en Espagne et en Suède, Combat Antisemitism, Citizens for Global Solutions, Stop Femicide Iran, Christian Solidarity Worldwide, Open Doors International, Human Rights Without Frontiers, CAP pour la Liberté de Conscience, Religions for Peace, FoRB Women’s Alliance, Women of Brazil Group, Iranian Women’s Association en Australie, Society for Threatened Peoples, Human Rights Defense International en Inde, Stefanus Alliance en Norvège, et d’autres encore.
Des personnalités iraniennes renommées et d’autres personnalités éminentes ont apporté un soutien considérable. Leurs expressions profondes et émouvantes de solidarité ont non seulement reconnu les quatre décennies de persécutions subies les bahá’ís, mais ont également exalté l’appel de la campagne à voir l’interdépendance entre les groupes et à avoir une vision de la société où chacun, indépendamment de sa religion, de son origine et de son sexe, a des chances égales de participer à sa construction.
Shirin Ebadi, lauréate du prix Nobel de la paix, a déclaré dans une vidéo : « Tout comme un virus qui se propage dans le corps s’il n’en est pas empêché, si nous n’arrêtons pas les crimes contre un groupe particulier, ils se propageront à d’autres groupes. C’est ce que nous voyons avec les bahá’ís en Iran et les dix femmes bahá’íes qui ont été exécutées il y a 40 ans pour leurs croyances. Les injustices que nous constatons aujourd’hui en Iran contre tous les groupes sont dues au fait que nous ne nous sommes pas élevés contre les injustices commises envers des bahá’ís. Nous devons nous opposer à la discrimination et à l’injustice contre quiconque, où que ce soit, et c’est le message que la campagne « Notre histoire est une » tente de faire passer. En effet, qui que nous soyons, quel que soit notre groupe d’origine, notre histoire est une. »
Le célèbre avocat iranien des droits de l’homme, Mehrangiz Kar, a fait deux déclarations publiques, remarquant : « Comment pouvez-vous remplir les places vides dans ce monde de 10 jeunes femmes dévouées ? Les Iraniens ont-ils mené une révolution [en 1979] pour permettre l’assassinat de bahá’ís ? Ou pour que tous les Iraniens puissent vivre dans une sécurité et une prospérité accrues ? Nous n’avons peut-être pas été témoins le jour où ils ont tué dix jeunes femmes bahá’íes, mais après en avoir entendu parler, nous sommes devenus des témoins et nous sommes restés silencieux. Ce silence nous a aussi fait payer un prix. Faisons un pacte avec nous-mêmes : ne restons jamais silencieux face aux crimes d’un gouvernement. »
Ladan Boroumand, une éminente militante des droits de l’homme et l’une des fondateurs du Centre Abdorrahman Boroumand pour les droits de l’homme en Iran, a posté plusieurs tweets, déclarant dans un langage puissant et émouvant : « Notre histoire est une : nous l’avons appris de nos concitoyens bahá’ís. Leur épreuve indicible dans la République islamique d’Iran est devenue le miroir dans lequel nous, citoyens iraniens ordinaires, nous nous regardons et voyons nos défauts. Avec magnanimité, ils nous disent #OurStorylsOne, nous savons pourquoi leur histoire est devenue la nôtre : parce que nous sommes restés des spectateurs indifférents quand tout a commencé. »
Touraj Atabaki, éminent historien et professeur, a déclaré : « Élevons nos voix pour demander justice pour les bahá’ís », tandis que Parastou Forouhar, Iranienne bien connue, a déclaré de manière poignante : « Notre histoire est une ; soyons un baume pour les souffrances des uns et des autres ».
Nazanin Boniadi, actrice britannico-iranienne et militante des droits de l’homme, a exprimé son soutien à la campagne à travers plusieurs tweets, qualifiant l’histoire des 10 bahá’íes de « vraiment déchirante #OurStoryIsOne ».
Une vidéo mettait en scène un personnage fictif, une jeune femme britannique, arrêtée, emprisonnée et condamnée à l’exécution pour ses convictions, créant un parallèle entre sa vie et celle des dix femmes, afin de permettre à un public peu familiarisé avec une telle réalité de mieux appréhender l’histoire.
Des Iraniens ont même rejoint la campagne au cœur même de la répression iranienne, c’est-à-dire à l’intérieur des prisons. Nargess Mohammadi, éminente militante des droits de l’homme emprisonnée, a courageusement posté deux messages de soutien depuis la prison d’Evin.
Des milliers d’autres Iraniens de l’intérieur et de l’extérieur se sont joints à la campagne par le biais de tweets et de messages convaincants. Un tweet disait : « Notre histoire est l’une des plus belles histoires d’amour courtes et d’empathie d’un peuple avec de nombreuses croyances, vivant côte à côte. »
Couverture médiatique et documentaires produits en leur honneur
Dans le cadre d’une nouvelle démonstration du soutien mondial, les principaux médias du monde entier, qu’il s’agisse de la télévision, de la radio ou de la presse écrite, ont également couvert la campagne. Grâce à des récits poignants sur les dix femmes, à des interviews convaincantes de membres de leurs familles et à une large couverture des évènements commémoratifs, ils ont brossé un tableau complet de l’importance de la campagne, élargissant la portée de la campagne #OurStoryIsOne à des millions de personnes supplémentaires dans le monde entier.
La télévision et la presse écrite ont considérablement amplifié l’exposition de la campagne dans le monde entier. La portée de la campagne à travers les médias traditionnels est estimée à plusieurs centaines de millions de personnes.
NBC, une chaîne américaine de premier plan, a diffusé un reportage percutant sur les exécutions, avec des interviews de membres des familles.
D’autres organes de presse du monde entier ont attiré l’attention sur la campagne, notamment l’Agence France Presse et Radio France International, CBC, CTV et Global News au Canada, The Telegraph au Royaume-Uni, la chaine radio nationale autrichienne ORF, le principal journal norvégien Vårt Land, Deutsche Welle, Die Welt, WDR et Deutschlandfunk en Allemagne ; El País, El Mundo et RTVE Canal 24 en Espagne ; Tageblatt au Luxembourg ; Vision Australia en Australie ; Taasir Urdu Daily, Newsinc24, Third Eye World News, Right Media, Bhopal News, OpIndia, ETV Bharat Urdu et Arunachal Observer en Inde ; Newswav en Malaisie ; Noviny TV en Slovaquie ; Milenio au Mexique et le magazine Stuff en Nouvelle-Zélande.
La télévision en langue persane, ainsi que les chaînes de radio numériques et par satellite, ont diffusé plus de 65 programmes télévisés et reportages radiophoniques, dont certains sous-titrés en anglais, y compris le documentaire Before Sunrise.
Un déluge de contributions artistiques de la part d’individus du monde entier
L’appel à des contributions artistiques lancé dans le cadre de la campagne a également donné lieu à un éventail extraordinaire d’œuvres artistiques.
Cette chanson française commémore les dix femmes bahá’íes de Chiraz, symboles de lumière et porteuses d’espoir.
Dans un court métrage luxembourgeois, les souvenirs de deux des femmes qui ont été pendues en une seule nuit sont évoqués par leurs proches.
Une chorale de jeunes de Toronto, au Canada, interprète la chanson Mona with the Children aux côtés du compositeur. La chanson a été l’une des meilleures vidéos musicales de 1985 et commémore la vie de Mona Mahmoudnejad, qui, à l’âge de 17 ans, a été exécutée avec 9 autres femmes le 18 juin 1983, parce qu’elles croyaient en la justice et l’égalité.
Deux artistes du Canada ont produit un poème animé et narré qui rend hommage aux sacrifices consentis par toutes les femmes qui surmontent l’oppression aujourd’hui.
Un compositeur canadien a produit une chanson pour la campagne #OurStoryIsOne.
Un musicien a sorti une chanson en persan intitulée « Our Story Is One » et inspirée par la vie des femmes bahá’íes de Chiraz.
Une chanson et un clip d’un musicien nigérian en l’honneur des 10 femmes bahá’íes et de la campagne #OurStoryIsOne.
Les bahá’ís de France ont produit un film invitant les spectateurs à contribuer à la campagne #OurStoryIsOne.
Un court métrage a été produit en arabe pour honorer et commémorer les sacrifices et le courage des dix femmes bahá’íes.
Une musicienne autrichienne a composé une chanson en l’honneur des dix femmes bahá’íes, dans laquelle elle demande : « Est-ce un crime d’être une femme ? »
Cette chanson en arabe raconte l’histoire de l’exécution tragique des dix femmes bahá’íes qui ont toutes été pendues une nuit sur une place de Chiraz il y a 40 ans ; une histoire de courage, d’intégrité et d’abnégation.
Des artistes du Canada et d’ailleurs ont créé cette chanson dans le cadre de la campagne mondiale #OurStoryIsOne.
Ce court-métrage, créé pour la campagne #OurStoryIsOne, raconte à nouveau la vie de Mona Mahmoudnejad, l’une des 10 femmes bahá’íes de Chiraz qui ont été pendues en une seule nuit en Iran il y a 40 ans.
Dans cet entretien vidéo, un historien autrichien évoque l’année 1983, année dramatique où la nouvelle de la pendaison des dix femmes bahá’íes à Chiraz, en Iran, a été révélée.
Des représentations théâtrales ont fait partie des évènements commémoratifs organisés en l’honneur des 10 femmes bahá’íes.
Les contributions ont également inclus de nombreux poèmes en différentes langues et provenant de divers pays, dédiés aux 10 femmes bahá’íes de Chiraz.
Un artiste espagnol a créé cette peinture intitulée « Les graines qu’elles ont plantées » en hommage aux sacrifices consentis par les 10 femmes bahá’íes de Chiraz, exécutées pour leurs convictions en matière de justice et d’égalité.
Broderie dédiée aux 10 femmes courageuses de Chiraz.
Collage intitulé « Freedom Soaring » (Envol de la liberté). Sur les ailes de l’oiseau sont inscrits les noms des 10 femmes de Chiraz, ainsi que ceux d’autres femmes bahá’íes tuées pour leurs croyances.
Dans cette peinture d’un artiste mexicain intitulée « Pétales et or, Chiraz, 1983 », le contraste entre le fond sombre et l’or brillant symbolise le courage et la bravoure des femmes bahá’íes qui ont défendu leur croyance en la justice, l’égalité et la véracité.
Cette peinture abstraite d’un artiste irlandais intitulée « On the Nature of Sacred Sound » (Sur la nature du son sacré) a été inspirée par l’idée d’acceptation.
Un artiste américain a créé cette œuvre d’art mixte abstraite intitulée « Faith, Hope, and Love » (Foi, espoir et amour), en se concentrant sur la tragédie qui s’est déroulée il y a quarante ans en Iran.
Un artiste français a créé une illustration graphique honorant et commémorant les 10 femmes bahá’íes et les femmes iraniennes d’aujourd’hui qui œuvrent pour l’égalité en Iran.
Un artiste a produit une série d’illustrations intitulée « Unfolding Emancipation » (Déploiement de l’émancipation). Dans cette esquisse, l’artiste représente les montagnes de Chiraz, la ville où les 10 femmes bahá’íes ont été exécutées en 1983.
Dans cette pièce multimédia, un artiste italien représente dix cyprès, qui symbolisent la fermeté et la vie dans la culture perse.
Une artiste indienne a créé une broderie représentant les dix femmes bahá’íes exécutées en Iran il y a 40 ans, qui ont préféré leur foi et leur conviction dans les principes d’unité, d’égalité et de justice, à la vie elle-même.
Cette œuvre d’art graphique d’Irlande est dédiée à tous ceux qui se sacrifient courageusement pour leur croyance en un monde meilleur et aux 10 femmes bahá’íes qui ont été pendues dans la ville de Chiraz il y a 40 ans.
Un artiste des États-Unis a créé une œuvre graphique honorant les 10 femmes bahá’íes de Chiraz.
Une artiste au Canada a créé 10 dessins abstraits qui représentent les 10 femmes bahá’íes exécutées pour avoir défendu la justice, la liberté de religion et l’émancipation des femmes.
La campagne, qui durera un an, se poursuivra jusqu’au 18 juin 2024 et se déroulera en plusieurs phases, initiatives et évènements.
Pour en savoir plus sur les circonstances entourant l’exécution des dix femmes, ainsi que pour obtenir une brève biographie de chacune d’entre elles, consultez cet article du BIC.