Les Etats-Unis ont accueilli en décembre dernier six conférences régionales du Plan de 5 ans

Paris, publié le 12 janvier 2009 – Les États-Unis ont accueilli en décembre dernier et durant deux week-ends consécutifs, six conférences d’une série de 41 rassemblements bahá’ís, prévus tout autour de la planète durant 18 week-ends consécutifs.

Plus de 18 000 participants avaient fait le déplacement avec enthousiasme, malgré parfois des températures glaciales, des tempêtes de neige et des distances considérables à parcourir.

Organisées à l’appel de la Maison universelle de justice, l’institution suprême de la foi bahá’íe->rub1], dans une lettre en date du 20 octobre dernier, l’objectif de ces réunions est double : célébrer les réalisations dans la mise en place des activités que proposent la communauté bahá’íe et réfléchir ensemble sur la manière d’impliquer encore plus de personnes dans le processus d’amélioration des sociétés dans lesquelles elles évoluent, en combinant développement spirituel et service communautaire.

• Portland – Oregon, Etats-Unis. 6 et 7 décembre :

Venues des États du Colorado, de l’Idaho, du Montana, de l’Oregon, de Washington, et du Wyoming – et de la communauté bahá’íe d’Alaska – plus de 2 600 personnes se sont rassemblées à Portland. Elles ont partagé leurs expériences lors de la première journée, comme celle de Lori Hendon venant du Conté de Benton en Oregon, qui a expliqué l’importance de rendre visite aux amis et aux voisins, de partager avec eux des prières et faire connaissance .

« Dans notre société, les visites et l’hospitalité ne sont pas des pratiques courantes, a-t elle déclaré, mais il est impossible de construire un nouvel ordre mondial sans développer les relations humaines ».

Devant les transformations rapides de nos sociétés et des communautés bahá’íes, et ce partout dans le monde, et nos certitudes qui vacillent, les diverses activités bahá’íes proposées : cercles d’études, des réunions de prières, des classes d’enfants et des programmes pour les jeunes de 12 à 14 ans se renforcent et aident les communautés à développer leurs capacités et à faire face aux difficultés.

« Nous possédons tant de richesses et nous devons les partager avec le reste de la société », a ajouté une oratrice.

• Chicago – Illinois, Etats-Unis. 6 et 7 décembre :

La communauté américaine du Midwest, bien organisée depuis la visite d’‘Abdu’l-Bahá en 1912 et la pose de la pierre angulaire de la Maison d’adoration de Wilmette située dans la banlieue de Chicago, a accueilli à la conférence de Chicago 2340 participants, confiants et enthousiastes, en provenance de 12 états situés au centre des Etats-Unis.

Le partage des résultats encourageants ainsi que l’analyse des besoins actuels, s’est enrichi à la diversité des prières, récitées en anglais, persan, espagnol, lakota, arabe, et chinois, ainsi que des animations musicales tels un chant amérindien, accompagné de tambours ; un chœur d’enfants offrant une prière mémorisée ; des tambours africains entraînant ; des chants animés et émouvants interprétés par la chorale de la Maison d’adoration et bien d’autres encore.

Le désir de servir a pris une dimension inattendue : un couple a choisi de se marier, au cours d’une brève cérémonie matinale, dans les jardins couverts de neige de la Maison d’adoration avant de rejoindre rapidement la conférence. « C’était tellement bien que notre mariage profite de cette ambiance spirituelle», a souligné la jeune mariée, Deidre Imagire.

• Atlanta – Georgie, Etats-Unis. 6 et 7 décembre :

C’est aux sons des djembés, tambours africains, qu’une rangée d’amis a appelé au rassemblement des 3500 bahá’ís réunis au Centre des Congrès de Georgia à Atlanta, où un programme dédié aux arts accompagnait ces journées de partage.

Le Conseil régional bahá’í du sud-est des États-Unis a présenté le premier rapport décrivant les transformations advenues dans les communautés bahá’íes locales. Celles-ci se transforment de façon significative. Des réunions de prières récemment formées, des classes d’enfants, des cercles d’études et des programmes de jeunes se multiplient. De nouvelles personnes y participent, de tous niveaux sociaux et se joignent à la communauté bahá’íe. Par exemple, une participante, a expliqué comment la transformation des cours pour enfants, qui étaient auparavant centralisés, en activités de proximité et de voisinage, ont attiré quelques 100 enfants supplémentaires, en provenance d’une région plus étendue et apportant avec eux une nouvelle richesse culturelle bénéfique.

Si les ateliers de la journée du samedi ont été consacrés aux arts et témoignages, ceux du dimanche étaient centrés sur la découverte de ce que chaque individu pourrait faire personnellement afin de mieux contribuer et servir sa communauté. Les participants se sont divisés en petits groupes selon leur lieu de résidence. Un certain nombre de baha’is se sont engagés pour servir comme tuteurs ou pour d’autres actions concrètes.

• Dallas – Texas , Etats-Unis. 13 et 14 décembre :

« Les bahá’ís parlent de plus en plus de s’entraider alors qu’ils poursuivent différentes voies de service ». Ce thème fut une constante lors de la conférence de Dallas, où plus de 2200 participants du centre et du sud des États-Unis se sont rassemblés dans un hôtel, au cœur de la ville, durant un week-end très hivernal.

« Deux thèmes ont attirés mon attention : le sentiment d’urgence et le renouvellement des engagements », a expliqué un animateur. Les participants se sont également longuement concertés sur la façon dont ils pourraient s’entraider dans leurs projets locaux. Quelques 70 ou 80 personnes prirent même l’engagement de déménager dans une autre région afin d’apporter leur soutien aux activités.

Après avoir entendu parler des sacrifices consentis par les bahá’ís africains pour participer aux conférences organisées dans leurs régions, certains expliquèrent qu’ils décidèrent de faire eux-mêmes un effort afin d’assister au rassemblement de Dallas.

Et pour conclure ces deux journées remarquables, laissons la parole à Bernadette Rohani, d’Oklahoma qui a justement fait remarquer : « C’est seulement dans la communauté bahá’íe que vous pouvez réunir dans une même salle les Sooners d’Oklahoma et les Longhorns du Texas (deux clubs sportifs), et de les faire travailler ensemble sur les mêmes objectifs ».

• Stamford – Connecticut, Etats-Unis. 13 et 14 décembre :

La croissance, de l’offre des activités bahá’íes, était assurément le thème principal de la conférence à l’intention des 2000 bahá’ís du nord-est des Etats-Unis qui s’étaient rassemblés à Stamford, située juste à la sortie de la ville de New-York, afin de célébrer les résultats récents de leurs efforts de formation au sein de leur communauté et également pour avoir une meilleure perspective des activités futures.

« Le but de la croissance est d’établir une civilisation mondiale, influencée par le message de Bahá’u’lláh » relate une participante et un autre d’ajouter : « Nous ne sommes pas en train d’élargir ou de recréer d’anciens modèles. Les bahá’ís n’essaient pas de créer une série d’églises traditionnelles ou des congrégations. Il s’agit d’une évolution, il faut se lever et construire un nouvel ordre mondial ».

Et Elijah Bliss, du Maine, de conclure ces deux jours de réunion par ces mots: « Cela m’a donné une vision précise sur la qualité de service que nous entreprenons ».

• Los Angeles – Californie, Etats-Unis. 13 et 14 décembre :

Cette conférence, à laquelle 5 700 personnes ont assisté, concernait la région du sud-ouest des Etats-Unis, dont l’Arizona, la Californie, le Nevada, et le Nouveau Mexique. C’est à ce jour la conférence bahá’íe qui a eu le plus d’audience dans le monde.
Justin Wang âgé de 14 ans, a résumé ainsi l’ambiance : « C’est merveilleux de voir 5000 bahá’ís rassemblés. Cela fait chaud au cœur et apporte un sentiment positif à propos de qui vous êtes et où vous allez ».

« En planifiant cet événement historique, La Maison universelle de justice n’avait pas comme unique objectif de stimuler les amis pour quelques mois mais bien pour de nombreuses années… », a ajouté Matthew Cornelius en sortant de la salle de conférence où fut débattue l’idée que l’approfondissement de la connaissance de la foi bahá’íe ne suffit pas à augmenter les ressources humaines au sein de la communauté bahá’íe. Il s’agit d’apprendre différentes manières de servir et, ensuite, de les pratiquer continuellement. Il faut également réfléchir, se concerter, agir à nouveau et si possible, améliorer ses compétences et ses capacités.

Le samedi soir fut animé par différentes représentations artistiques et, comme il s’agit de Los Angeles, certaines furent offertes par des artistes professionnels vivant dans les environs.

Shaunti Rashidi, étudiant, conclut : « Cette conférence à démontré que nous n’étions pas seuls dans cette entreprise de construction d’un nouvel ordre mondial ».

Cette série de 41 conférences se terminera le 1er mars 2009

• L’intégralité des articles relatifs aux conférences régionales avec de nombreuses photos et vidéos sont disponibles en anglais sur : http://news.bahai.org/community-news/regional-conferences/ et en français sur : http://www.ni-bahaies.org/

• Pour en savoir plus sur l’offre d’activités bahá’íes, se connecter sur le site de l’Institut français de formation bahá’íe

• Vous pouvez également découvrir ces activités organisées sur les 5 continents en photos et vidéos sur http://www.bahai.org/attaining/gallery.html?lang=french