NEW-YORK, ONU, le 26 décembre 2006 – En septembre 2006, un des forums organisé par les Nations- Unies portait sur le dialogue inter-religieux avec pour thème « Contribution à la venue de la paix et développement».
Pour coïncider avec la Journée internationale de la paix des Nations unies, cette conférence au sommet s’est déroulé le 21 septembre 2006. Elle a accueilli des représentants de quelques 33 gouvernements, un grand nombre d’officiels des agences et bureaux des Nations unies, des organisations de la société civile et des leaders de divers groupes religieux dont des représentants de la Foi bahá’íe.
C’est le Président de la république du Sénégal, Abdoulaye Wade, qui a prononcé le discours principal à ce forum sur la Coopération Inter-religieuse pour la Paix.
« Le dialogue inter-religieux est devenu une nécessité urgente », a-t-il déclaré, « L’intolérance et l’extrémisme battent en brèche le caractère sacré de l’objectif réel de la religion », a ajouté le Président Wade, suggérant plutôt que les peuples devraient examiner les racines communes des religions et reconnaître qu’elles viennent toutes d’une source qui « prescrit le bien et encourage le pardon et l’amour ». D’autres émissaires et ambassadeurs de plusieurs pays ont repris dans leurs discours des paroles similaires.
M. Alberto Romulo, secrétaire aux Affaires étrangères des Philippines et Président de ce Forum a déclaré que la conférence reflétait un « niveau sans précédant » de participation de gouvernements, de religions et d’agences des Nations unies.
« Certaines des atrocités, violences et problèmes que le monde rencontre incombent complètement aux partisans des diverses tendances religieuses », a dit M.Romulo, en mettant l’accent sur le besoin d’un nouvel élan de dialogue et de coopération.
Les représentants des différentes religions présentes à la conférence ont formulé des propos de même nature.
Représentant de la Foi bahá’íe, Dr. John Grayzel, détenteur de la Chaire bahá’íe pour la Paix Mondiale de l’Université de Maryland a déclaré « Les chefs religieux détiennent le pouvoir de donner le ton pour l’acceptation, la tolérance, le respect, et la collaboration mutuelle pour le bien commun de l’humanité »
Pour conclure, Jeffery Huffines, un des membres du comité des organisations religieuses non-gouvernementales (ONG) qui faisait parti du comité de planification de cette conférence, a dit son espoir pour le futur que « le Forum espère voir l’Assemblée générale des Nations-Unies faire passer une résolution promouvant davantage de mesures pour encourager le dialogue inter-religieux et la paix sous le patronage des Nations-Unies… »