Istanbul, Accra et Bakou accueillent chacune une des 41 conférences de la série

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Istanbul, publié le 14 mars 2009 – Les conférences organisées pour passer en revue les réussites de la communauté mondiale bahá’íe dans la phase actuelle de sa croissance et examiner les prochaines étapes qui mèneront les croyants de l’avant ont commencé le 1er novembre à Lusaka en Zambie et se sont terminées le 1er mars dernier à Kiev, en Ukraine.

Les 14 et 15 février, c’est Istanbul, Turquie, qui a accueilli la 38ème conférence. Le week-end suivant, les 21 et 22 février, ce sont les villes de Baku en Azerbaïdjan et Accra au Ghana qui étaient les points de convergence de nombreux bahá’ís.

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Istanbul, Turquie : 14 et 15 février

Attirant 925 participants, en provenance principalement de Turquie, de Chypre et d’Albanie, Istanbul est la seule ville, accueillant une conférence, où Bahá’u’lláh, le fondateur de la foi bahá’íe, a séjourné.

Photographie d’Istanbul vers 1870. Bahá’u’lláh est resté dans la ville environ quatre mois en 1863.
Photographie d’Istanbul vers 1870. Bahá’u’lláh est resté dans la ville environ quatre mois en 1863.

Bahá’u’lláh1 est né à Téhéran en Iran, en 1817. En 1853, les autorités iraniennes l’ont banni de son pays natal vers Bagdad, qui faisait alors partie de l’Empire ottoman. Cet événement a marqué le début de 40 années d’exil qui, après Bagdad, l’ont mené dans les villes turques d’Istanbul et d’Edirne et ont culminé par un emprisonnement à perpétuité à Acre- Israël, alors un avant-poste ottoman éloigné.

La carte montre les exils de Bahá’u’lláh après son départ de Téhéran. La ville de Constantinople est maintenant appelée Istanbul.
La carte montre les exils de Bahá’u’lláh après son départ de Téhéran. La ville de Constantinople est maintenant appelée Istanbul.

Le rassemblement s’est tenu dans un hall de conférence de l’université de Yeditepe, où un foyer flambant neuf a fourni le logement aux visiteurs. Des participants de toute la Turquie ont été rejoints par 41 bahá’ís d’Albanie, 51 de Chypre et sept d’autres pays. Les Albanais, comprenant quelques personnes âgées et certaines handicapées, ont entrepris, pour atteindre la conférence, un difficile trajet en bus de 30 heures par des températures très froides.

Istanbul est une des plus grandes villes du monde, une métropole de quelque 11 millions d’habitants qui enjambe le détroit du Bosphore, plaçant la moitié de la ville en Europe et l’autre moitié en Asie. Les bahá’ís la connaissent comme l’endroit où Bahá’u’lláh est resté quatre mois en 1863 – un fait qui crée « une atmosphère extraordinairement spirituelle » a écrit plus tard l’Assemblée spirituelle nationale des bahá’ís de Turquie dans son compte rendu de la conférence.

Attila Bagcuvan joue du luth à long manche pendant le programme culturel du samedi soir.
Attila Bagcuvan joue du luth à long manche pendant le programme culturel du samedi soir.
Le programme culturel du samedi soir fut très riche, avec des talents musicaux de différentes régions de la Turquie, une représentation spéciale de pantomime, des danses folkloriques turques, de la musique traditionnelle au violon et au luth turc, et de la musique et des danses africaines.

Deux films sur le séjour de Bahá’u’lláh à Istanbul et sur son itinéraire à travers la Turquie pendant son exil ont été projetés le premier jour.

Bakou et Accra : 21 et 22 février

Les rassemblements à Baku en Azerbaïdjan et à Accra au Ghana ont suivi celui d’Istanbul. Les comptes-rendus des participants parlent du sentiment revigorant parmi les personnes présentes et de l’impression d’élévation grâce à la musique, le théâtre et les danses des nombreuses cultures rassemblées.

map-baku.jpg Bakou, Azerbaïdjan

La conférence régionale pour l’Azerbaïdjan, la Géorgie et le Turkménistan a attiré 360 personnes à Bakou au bord de la mer Caspienne, dont un important groupe d’Azerbaïdjan, mais également 27 bahá’ís du Turkménistan, 47 de Géorgie et quelques participants d’autres pays encore.

Avec une météo difficile, le groupe turkmène a traversé la mer Caspienne par ferry, prenant la route dès le lundi. En fait, la traversée a subi de nombreux retards et ils ne purent rejoindre la capitale azerbaïdjanaise que vendredi. En temps normal, le voyage ne prend que 13 heures.

La conférence de Bakou était la dernière de la série de conférences asiatiques.
La conférence de Bakou était la dernière de la série de conférences asiatiques.
Lors du programme culturel du samedi, un groupe de jeunes bahá’ís a interprété des chants folkloriques et des danses nationales, alors que le spectacle présenté par les enfants comprenait des chansons célébrant les réalisations des activités bahá’íes de ces deux dernières années et demie – un complément artistique aux rapports proposés auparavant.

Des spectacles hauts en couleur ont soulevé l’enthousiasme des participants.
Des spectacles hauts en couleur ont soulevé l’enthousiasme des participants.
« Cette conférence est comme une pluie après une insoutenable chaleur », a commenté Yegana Farzaliyeva, 20 ans, d’Azerbaïdjan.

Accra, Ghana

map-accra.jpg Avec 1.700 participants en provenance de huit pays, le rassemblement d’Accra fut la plus grande des neuf conférences régionales tenues en Afrique.

950 participants sont venus du Ghana lui-même, 156 du Bénin, 140 du Burkina-Faso, 4 du Cap-Vert, 3 de Guinée-Bissau, 106 du Niger, 137 du Nigeria et environ 200 du Togo. La conférence s’est déroulée, au Great hall de l’Université du Ghana, à Legon qui se situe au sommet du plus haut point de Accra et qui a vue sur toute la ville.

La conférence de Accra était la dernière des neuf conférences ayant eu lieu sur le continent africain.
La conférence de Accra était la dernière des neuf conférences ayant eu lieu sur le continent africain.
Les gens sont arrivés tout au long de la journée du vendredi. Beaucoup sont venus dans de grands bus. Pour la plupart, le voyage a pris au moins une journée ; quant aux amis du Niger et du nord du Nigeria, ils ont passé deux ou trois jours sur la route. Pour certains, le voyage fut pénible, mais ils ont gardé le moral en chantant, en jouant du tambour et en dansant dans le bus.

La conférence s’est déroulée au Great hall de l’Université du Ghana, à Legon.
La conférence s’est déroulée au Great hall de l’Université du Ghana, à Legon.
Balthazar Da Silva, 32 ans, Guinée-Bissau : « Je pensais que je n’arriverais jamais ici. J’ai manqué mon avion et pour pouvoir arriver à temps, j’ai dû aller de Guinée-Bissau à Dakar, de Dakar à Bamako, de Bamako à Abidjan, d’Abidjan en Éthiopie, d’Éthiopie à Lagos, de Lagos à Accra. Mais ça valait le coup ! ».

Le programme du samedi soir ayant été retardé, il n’a pu être terminé par manque de temps. Toutefois, une équipe de jeunes et d’enfants du Ghana a entraîné les participants à chanter des chansons bahá’íes bien connues. Et pour terminer la soirée, un groupe d’amis nigériens, ornementés de magnifiques costumes, a ravivé la foule avec des battements de tambours, des chansons et des danses.

Madame Tachael Ndegwa, membre du Centre international d’enseignement, qui représentait la Maison universelle de justice et quelques autres participants étaient d’accord pour reconnaître la qualité d’une journée consacrée à écouter les histoires des réussites et à atteindre une meilleure compréhension du Plan2 de cinq ans.

Ce groupe est originaire du Niger.
Ce groupe est originaire du Niger.
La suite du programme culturel a été présentée le dimanche après-midi. Lors d’un moment de détente après le déjeuner, de nombreux participants sont spontanément montés sur scène, désireux de partager talents, chansons, danses et sketchs. Des présentations du Bénin, du Ghana, du Niger et de Burkina Faso ont électrisé l’ambiance. Un sketch préparé par des jeunes venus d’une région du Ghana a illustré, à leur manière, leur compréhension du processus de l’Institut3, essence de toutes les activités de base, soulignée par des citations appropriées.

L’intégralité des articles relatifs aux conférences régionales avec de nombreuses photos et vidéos sont disponibles en anglais sur : http://news.bahai.org/community-news/regional-conferences/ et en français sur : http://www.ni-bahaies.org/

• Pour en savoir plus sur l’offre d’activités bahá’íes, se connecter sur le site de l’Institut français de formation bahá’íe

• Vous pouvez également découvrir ces activités organisées sur les 5 continents en photos et vidéos sur http://www.bahai.org/attaining/gallery.html?lang=french


  1. Plus de photos et d’informations sur la vie de Bahá’u’lláh, sur http://www.bahaullah.org/

  2. Les bahá’ís appellent « Plan », l’ensemble des efforts et objectifs qu’ils se fixent sur une période donnée. Le plan actuel, d’une durée de 5 ans a débuté en avril 2005. 

  3. Pour prendre connaissance des activités de l’Institut en France, cliquez ici

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