KINSHASA, République démocratique du Congo, le 29 juillet 2021
Quelques mois seulement après l’achèvement des fondations de la maison d’adoration bahá’íe en République démocratique du Congo (RDC), les éléments structurels remarquables, qui constituent la partie inférieure de l’édifice central, deviennent visibles.
Vidéo (en anglais)
L’avancement rapide de la construction du temple s’est accompagné d’une plus grande action visant au progrès matériel et spirituel de la société.
« La maison d’adoration apparaît sous nos yeux », déclare Lavoisier Mutombo Tshiongo, secrétaire de l’Assemblée nationale bahá’íe du pays.
Il poursuit : « Dans le même temps, on assiste à une intensification des actions inspirées par ce que représente le temple. Tout augmente, des rassemblements de dévotion, des efforts éducatifs et d’autres initiatives prises par les familles et les jeunes, telles que le nettoyage des rivières et des sources d’eau, aux activités formelles dans les domaines de la sécurité alimentaire et de l’agriculture, de l’éducation, de la santé et de l’autonomisation des femmes. »
Tshiongo attribue l’augmentation du rythme des activités à une appréciation croissante de la relation entre l’adoration de Dieu et le service à l’humanité qui est cultivée à travers les conversations sur la maison d’adoration nationale, qui est située à la périphérie de Kinshasa.
Anis, un jeune de la communauté bahá’íe de Lubumbashi, réfléchit à la relation entre le service et l’adoration, déclarant : « Quand les gens visitent la maison d’adoration pour prier, même si elle est encore en construction, ils repartent en ayant acquis une vision plus claire sur les actions qu’ils souhaitent entreprendre, car s’immerger dans la prière et la méditation crée un sentiment de spiritualité. Dans ces moments-là, on voit ce qui est important dans la vie : devenir une source de bien social et être utile à nos concitoyens. »
Les effets de l’émergence de la maison d’adoration ont été ressentis non seulement par les habitants de la région qui ont pu visiter le site, mais aussi par des personnes beaucoup plus éloignées.
M. Tshiongo explique que l’Assemblée spirituelle nationale a encouragé de nombreuses discussions sur la maison d’adoration –appelée dans les écrits bahá’ís un mashriqu’l-adhkár, ce qui signifie « lieu d’où s’élève la louange de Dieu » – par une série de rassemblements à travers la RDC, menés dans le respect des mesures de sécurité gouvernementales.
S’exprimant lors d’un récent rassemblement à Baraka, au Sud-Kivu, le chef M’muwa Lwe’ya Aolōélwa II a décrit comment les temples bahá’ís rappellent les souvenirs du lubunga, un espace dédié à la prière et à la discussion sur les questions communautaires entre les anciens du village.
« Le lubunga, qui a presque disparu de la vie moderne, fournit aux anciens du village un espace pour prier Dieu et demander des conseils alors qu’ils aident dans les affaires de la communauté. Aujourd’hui, nous découvrons le Mashriqu’l-Adhkar, un centre où tous les hommes, les femmes et les enfants peuvent se rassembler dans l’unité et se connecter avec leur Créateur.
L’avancement des travaux de construction est présenté dans la galerie de photos ci-dessous.









