Entretiens : Un podcast explore les fondements spirituels de l’égalité des femmes et des hommes

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CENTRE MONDIAL BAHÁ’Í, le 13 mars 2025 – Dans le dernier podcast du Bahá’í World News Service, des représentants des bureaux d’Addis-Abeba, de Bruxelles, du Caire et de New York de la Communauté internationale bahá’íe (BIC) ont réfléchi à la promotion des femmes et aux fondements spirituels de l’égalité.


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« Depuis une cinquantaine d’années, nous avons constaté une avancée dans la condition des femmes et des jeunes filles, a expliqué Bani Dugal du Bureau de New York. Mais, d’un autre côté, nous assistons à un recul. Même dans les pays où l’on observe ce que l’on appelle l’égalité, nous constatons une augmentation de la violence à l’égard des femmes. »

Hatem El-Hady, du Bureau du Caire, a souligné la racine de ce problème parmi d’autres : « Il existe de nombreux présupposés, qui existent pour diverses raisons – qu’il s’agisse d’interprétations culturelles, historiques ou religieuses –, qui n’ont pas donné aux femmes le statut qui convient vraiment à la noblesse d’un être humain. »

Il a ajouté : « Cet aspect de la reconnaissance de la noblesse de l’être humain, qui est notre identité première, doit supplanter toute autre reconnaissance d’identités secondaires. »

Rachel Bayani, du Bureau de Bruxelles, a expliqué comment les conceptions dominantes du pouvoir créent des obstacles à la pleine participation des femmes dans de nombreux domaines de la vie. « Certaines idées reçues circulent quant à ce qu’implique le pouvoir. […] Les femmes sont souvent encouragées à adopter ces qualités… plutôt que d’autres qui transforment véritablement la société. »

Shemona Moonilal, du Bureau d’Addis-Abeba, a souligné que le progrès passe par un dialogue inclusif pour relever les défis de l’égalité : « Ce qui est vraiment important dans le débat sur l’égalité des femmes et des hommes, c’est que les deux soient inclus. … De plus en plus, au fur et à mesure que les hommes seront inclus, ce processus d’apprentissage collectif se renforcera. »

Mme Moonilal a également déclaré que le changement systémique nécessite des relations constructives entre les différents éléments de la société : « Les relations entre les institutions, la communauté et les individus doivent être solides pour que le changement se produise. Certains partent du principe qu’au niveau institutionnel, si des politiques sont mises en place, la transformation se produira. Mais cela revient parfois à nier le rôle de l’individu ou la façon de le considérer comme un protagoniste. »

S’appuyant sur les expériences des communautés bahá’íes du monde entier, Mme Dugal a mis en avant les programmes bahá’ís d’éducation morale et spirituelle qui favorisent de nouvelles compréhensions de la nature humaine : « De nombreuses raisons liées aux normes sociales entravent l’avancement des femmes. Le processus éducatif que nous observons dans les communautés bahá’íes cherche consciemment à promouvoir une meilleure compréhension de qui nous sommes et de ce qu’est la nature humaine. »

Ces processus éducatifs créent des opportunités pour l’émergence de nouveaux modèles de relations, a expliqué Mme Dugal.

« Dans les communautés bahá’íes du monde entier, lorsque les femmes et les hommes s’assoient ensemble et… se consultent sur les questions qui touchent leur communauté, nous constatons qu’il existe une compréhension naturelle de la complémentarité des femmes et des hommes et de la manière dont tous deux contribuent au bien-être de la société dans son ensemble », a-t-elle déclaré.

Ce podcast fait partie de la série « Entretiens » qui explore les expériences des efforts bahá’ís dans le monde entier pour contribuer au progrès social, de la base jusqu’au niveau international.

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