Caractère spirituel de la vie
Consultez-vous les uns les autres dans un esprit d’extrême amitié et de parfaite fraternité et consacrez les jours précieux de votre vie à l’amélioration du sort du monde.
– Bahá’u’lláh
Comment contribuer pleinement à la construction d’une civilisation empreinte de justice, de coopération et de collaboration ? En apprenant à rejeter le fléau des préjugés, pour céder la place à la force impérieuse de l’unité !
Les efforts, si modestes soient-ils individuellement, s’unissent à l’échelle collective. Des relations entre le croyant, les institutions et la communauté se tissent localement pour créer un environnement de soutien mutuel. Le dessein exprimé par Bahá’u’lláh, d’une prospérité matérielle et spirituelle, prend forme.
Ce qui sous-tend ce processus est un mouvement spirituel, dynamique et transformateur, qui unit l’acte d’adoration et l’acte de service.
Un exemple concret de ce mouvement est la tenue d’une réunion de prière, spontanée ou régulière. Ainsi, les bahá’ís, leurs amis et leurs voisins se réunissent volontiers pour prier, s’invitant les uns les autres dans la plus grande simplicité. De belles musiques favorisent souvent ces moments de recueillement et de méditation.
Les réunions de prières permettent à chaque être humain de répondre à sa dimension spirituelle. Elles offrent à leurs participants l’occasion de réaliser que bien des moments de la vie quotidienne constituent des occasions de prier. Simple louange pour le moment présent (amitié, unité, générosité, etc.), signification spirituelle d’un évènement familial (naissance, mariage, etc.), prier seul ou ensemble est un moment privilégié de l’existence. De la même manière que l’on nourrit son corps chaque jour, l’âme reçoit sa nourriture spirituelle par la prière. La prière est une tendre conversation avec notre Créateur.
Si un homme aime son ami, n’est-il pas naturel qu’il le lui dise ? Et, bien qu’il sache son ami au courant de son affection, ne désire-t-il pas la lui confirmer ? Dieu connaît les désirs de tous les cœurs, mais l’impulsion de prier est naturelle, elle jaillit de l’amour de l’homme pour Dieu.
– ‘Abdu’l-Bahá